jeudi 29 septembre 2016

Espionnage. La Russie fait crouler le système de renseignement américain utilisant Microsoft, Facebook et Google


Un rapport très intéressant du Service fédéral russe de la Garde (FSO) circulant aujourd'hui 28/9/2016  dans le Kremlin, affirme que l’ensemble de la Direction de la Surveillance Nationale des États-Unis (DSD) a été portée à un effondrement quasi total dû à au fait que des analystes du renseignement de Fédération de Russie ont utilisé les " accords d’espionnage" des géants de la technologie américaine Microsoft , Facebook et Google pour parvenir à un «tsunami numérique» qui a, rendu, en 3 ans obsolètes les fichiers de la  (NSA) et ceux de la multi milliardaire en dollars, l’Utah Data Center de la national Security Agency des États-Unis (UDC).
Le Service fédéral de la Garde est responsable de la protection des communications et des informations présidentielle, gouvernementales et autres fournies à tous les ministères du gouvernement de la Fédération, ce rapport explique, alors que la Direction de la surveillance intérieure des États-Unis déclare que sa mission est de «collecter, traiter et stocker les données des citoyens US pour le bien de la nation ", tandis que l’Utah  Data Center (nom de code Bumblehive) est décrit comme un« référentiel de données massives » conçu pour faire face aux vastes augmentations de données numériques qui ont accompagné la montée du réseau mondial.
En 2013, le Service fédéral de la Garde est devenu «alarmé» lorsque des documents top secret de la NSA ont été libérés par l'un de leurs employés, Edward Snowden, montrant comment plus grands géants de la technologie américaine ont travaillé en privé avec les agences de renseignement des États-Unis pour espionner non seulement le peuple américain, mais aussi le monde entier.
Dès la publication des documents de la NSA de Snowden, le Service fédéral de la Garde a ordonné à tous les ministères de la Fédération de commencer à utiliser des machines à écrire pour la communication, mais a autorisé l'utilisation de Microsoft (Outlook), l’e-mail Google et Facebook pour des "cas sélectionnés".
Cependant, le président Poutine vient d’ordonner le bannissement total de ces logiciels espions au sein des Ministères russes.
En 2013, la Fédération n’avait pas d’équivalent pour remplacer immédiatement les outils de communications de Microsoft-Google-Facebook. Mais, dès que  les experts informatiques de la Fédération ont découvert que Microsoft avait donné à la NSA un accès sans restriction à leurs utilisateurs des messages cryptés, que Google avait fait une alliance secrète avec la NSA, et que Facebook est devenu l'outil parfait de surveillance de masse tant pour la NSA et que pour le FBI, la Fédération a décidé de «riposter» aux Américains.
Cette opportunité de riposter continue, a été rendue encore plus "grandiose" en 2015 quand on a découvert que le nouveau système d'exploitation de Microsoft, Windows 10, ne permet de stopper ou de contourner sa fonction d'auto-espionnage permettant ainsi à la NSA d'avoir un accès immédiat et illimité à toutes les données personnelles, y compris le contenu (tels que le contenu des e-mails, d'autres communications ou des fichiers dans des dossiers privés) sur tout ordinateur qui l'a installé.
Pour savoir quelle est la meilleure et scandaleuse façon d'exploiter l'espionnage de Microsoft-Google-Facebook, non seulement contre la Fédération, mais contre le monde entier, il suffit de lire les documents de la NSA fuités par Edward Snowden. Ils fournissent un nombre massif de "mots-clés" que les analystes du renseignement américain utilisent pour marquer ce qu'ils considéraient comme des communications ou des fichiers informatiques ou des suspects. Par exemple, en associant les mots clés « tunisien » et « Syrie » figurant dans un de vos emails, le logiciel va vous signaler comme  ayant des liens avec des terroristes islamistes combattant en Syrie contre Assad, donc pour la NSA, vous serez classé comme « ami » à protéger. En associant « tunisien » avec « laïque » ou « nationaliste » vous serez automatiquement classé comme « ennemi à surveiller », voire, si vous êtes un haut responsable politique, « ennemi à neutraliser », comme ils ont « neutraliser » Chokri Belaïd, Mohamed Brahmi  et d’autres.
Une fois que les analystes du renseignement de la Fédération ont eu connaissance de ces "mots clés" de la NSA ils ont commencé à "inonder" la NSA avec des dizaines de millions d'e-mails, de fichiers et d’autres documents informatiques sur une base quotidienne à partir non seulement les ordinateurs des ministères russes officiels utilisant Microsoft -Google-Facebook, mais aussi à partir de tous les autres gouvernements dans le monde aussi.  D’autres sources d’inondation ont été utilisées aussi : partir d'ordinateurs personnels, de sociétés, de citoyens ordinaires de beaucoup de pays y compris les États-Unis, des gens scandalisés par ces pratiques de surveillance US. On estime d’ailleurs que tous les emails et tous les fichiers de tous les citoyens des États-Unis, soupçonnés de liens quelconques avec des terroristes (non modérés, i.e. non cornaqués par les USA) ont été lus et stocké par la NSA ces trois dernières années, et il y en a des millions.
Comme la NSA n’a pas la capacité de lire physiquement les milliards de "mots-clés" déversés dans leurs serveurs par la Fédération et par d’autres mécontents, les bases de données de la NSA ont été rendues inutiles pour déterminer qui sont les vrais terroristes et qui ne le sont pas. Mais cela n'a pas empêché ces "idiots d’espions "américains  de mettre même les bébés sur leur liste de surveillance des dangereux terroristes comme ils l’ont fait, en 2015,  avec "baby Doe" qui est âgé de 7 mois.
Naturellement, les experts du renseignement de la Fédération qui ont été en mesure d'exploiter Microsoft-Google-Facebook pour submerger la NSA avec un tsunami littéral de l'information numérique reste dans les parties hautement classés de ce rapport. Mais il est intéressant de noter les rapports d’information de 2013 sur les événements de piratage des adresses IP du Border Gateway Protocol (BGP) permettant aux pirates d'usurper l'adresse IP d'une autre entité à détourner le trafic.
Ce rapport conclut en notant qu'à l'heure actuelle, les experts du renseignement de la Fédération estiment que l'Utah Data Center aux États-Unis de surveillance tient actuellement dans leurs serveurs 4-6 milliards de giga-octets d'informations inutiles auxquelles les Américains sont incapables de donner un sens.

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