dimanche 6 décembre 2015

Les 700 Daéchiennes du "jihad sexuel" sont un danger pour la Tunisie



Vendredi 2 décembre 2015, la ministre tunisienne  de la Femme, Samira Meraï, s'est inquiétée devant le Parlement d'un "développement du fléau du terrorisme auprès des femmes et des enfants". Elle vient de déclarer que quelque 700 Tunisiennes se trouvent actuellement en Syrie où elles ont rejoint des groupes djihadistes, essentiellement pour des besoins sexuels.
La Tunisie compte plusieurs milliers de ressortissants –sans doute autour de 5.000– dans les rangs d’organisations jihadistes dont le groupe DAECH, en Syrie, en Irak et en Libye, ce qui en fait un des pays les plus touchés par la vermine islamiste terroriste. La Ministre a relevé que le chef du gouvernement Habib Essid avait demandé à plusieurs ministres « de présenter un plan de lutte contre le terrorisme, chacun dans son domaine ».

Ce que la Ministre ne dit pas, mais que tout le monde sait, c’est que ces Tunisiennes rejoignent les groupes terroristes pour y accomplir « le djihad du sexe », autrement dit la prostitution. Nous avons publié le témoignage de l’une d’elles [1].

En effet, en 2013, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Lotfi Ben Jeddou, s’était alarmé du recrutement de Tunisiennes pour assouvir en Syrie les besoins sexuels des terroristes islamistes.

« Elles ont des relations sexuelles avec 20, 30, 100 » jihadistes, avait déclaré M. Ben Jeddou aux députés. « Après ces rapports sexuels qu’elles ont au nom du jihad al-nikah (« la guerre sainte du sexe »), elles reviennent enceintes », avait-il ajouté. Beaucoup sont porteuses du SIDA et d’autres MST, car la capote serait « haram » pour le jihadiste.

Mi-novembre, sept femmes accusées de faire la propagande du groupe EI avaient été arrêtées.

En imposant le voile et la prostitution « halal », les islamistes renouent avec des traditions antéislamiques, qui datent de plusieurs milliers d’années avant l’Islam. En effet, nous avons vu que l’Islam n’a jamis imposé le voile, et qu’en islam, la prostitution est interdite. Pour contourner cette interdiction, les islamistes ont inventé le « mariage temporaire » qui dure le temps que le jihadiste « tire son coup », après quoi, la prostituée et le jihadiste divorcent, et le processus reprend avec le jihadiste suivant : mariage – divorce ….

Voile et "prostitution sacrée" sont intimement liés


La première preuve textuelle du port du voile [2] vient de la Mésopotamie, où le culte de la déesse Ishtar était associé avec la prostitution sacrée. Ishtar, nom akkadien de la déesse, est représentée voilée. Dans un hymne, l’Exaltation d’Inanna (nom sumérien donné à Ishtar), écrit vers 2300 avant J.C. par le grand prêtre du dieu de la Lune à Ur, cette déesse est appelée hiérodule —prostituée sacrée— d’An, An étant le plus ancien dieu des Sumériens. Le premier document légal qui mentionne les prostituées sacrées, ou hiérodules, est le Code d’Hammourabi, qui date de 1730 av. J.-C. Le code mentionne les fonctionnaires du culte. Certains fonctionnaires se livraient à la prostitution sacrée, pratique liée aux temples, particulièrement ceux d’ Ishtar, dont le centre se trouvait à Uruk, ville de l'ancienne Mésopotamie (aujourd'hui Warka, en Irak), au sud de Babylone et au nord de Ur.

Au XIe siècle av J.-C., c’est le conquérant Téglath-Phalasar 1er, roi assyrien, qui demande que la prostituée du temple soit voilée, à l’imitation de la déesse Ishtar. Cette pratique a été étendue dans le Proche Orient.

En Assyrie, la qadistu, ou prostituée sacrée, devait porter  un voile en public
En portant le voile, les hiérodules se mettaient sous la protection d’Ishtar, elle-même représentée voilée. 
Les Juifs reprendront cette tradition dans le livre de la Genèse au chapitre 24 (Gn 24, 63-65). 
Les Islamistes, à leur tour, reprennent à leur tour ces traditions polythéistes et préislamiques de voile et de prostitution sacrée. 
Les Tunisiennes qui rejoignent les Djihadistes sont-elles motivées par le sexe ? par l'argent facile ? Elles ne peuvent pas être motivées par le paradis des Islamistes, qui prévoit des dizaines de vierges houris pour les hommes [3], mais rien pour les femmes. 

Jihad, sexe, niqab et MST ( Par Moez Ben Salem, médecin)

Parmi les divers dangers qui guettent la Tunisie, le retour des jihadistes de Syrie est sans doute le plus grave, car il menace de déstabiliser notre pays et de saper les fondements de la jeune démocratie tunisienne.
Beaucoup de choses ont été dites à propos des jihadistes de sexe masculin, notamment les actes terroristes qu’ils pourraient commettre à leur retour sur le sol tunisien.
Par contre, la question du retour des jihadistes filles dites «jihadistes du sexe» est moins souvent abordée. Pourtant, ces filles dont le nombre avoisinerait les 700, risquent de poser des problèmes encore plus graves, en comparaison avec leurs «homologues» masculins.
En effet, outre le fait qu’elles peuvent plus facilement commettre des actes terroristes du fait qu’elles peuvent se cacher sous un niqab, ces jihadistes du sexe présentent deux particularités qui les rendent encore plus dangereuses, à savoir l’éventualité d’une grossesse et le port d’une maladie sexuellement transmissible (MST).
Ces filles, qui subissent quotidiennement les assauts bestiaux de dizaines voire de centaines d’hommes plusieurs mois durant, ont toutes les chances de tomber enceintes et de donner naissance à de futurs terroristes. Elles ont également de très fortes probabilités de contracter des MST qu’elles pourraient inoculer à leurs futurs clients ou amants en Tunisie.
Il est aisé d’imaginer qu’avec l’arrivée sur le «marché» de 700 prostituées, les chiffres concernant les MST risquent d’exploser en Tunisie.

Les autorités tunisiennes doivent prendre des mesures énergiques pour enrayer ces dangers; elles ne peuvent pas se contenter de demi-mesures comme la mise sous résidence surveillée de jihadistes. Il est impératif de prendre deux décisions urgentes: primo, interdire formellement le port du niqab dans l’espace public; secundo, procéder à l’arrestation de tous les jihadistes, hommes ou femmes, qui rentrent des foyers de tension, notamment de Syrie et de Libye. Il va sans dire que ces derniers doivent subir d’office des tests de dépistage du sida. Il y va de la survie de notre pays.

Hannibal Genséric

[1]  Témoignage d’une djihadette tunisienne : « On m’a promis le Paradis, alors je me suis livrée à 152 hommes »

[2] Le voile n'est ni arabe ni islamique

[3]  Des Houris et des Hommes

 VOIR AUSSI :

Le "nikah djihadiste" ou la "prostitution halal"

Perversions salafistes : un témoignage

Le djihad sexuel – Jusqu’au bout de l’horreur…

Que dit l'islam sur le voile ?

Syrie : Pourquoi la Tunisie fournit-elle autant de terroristes ?